Entretien de Raphaël Thierry avec Isabelle Gremillet.
Le festival Paroles indigo, organisé par L’Oiseau Indigo, qui se tient à Arles du 1er au 3 novembre 2013 permet de revenir sur les problématiques de l’édition au Sud, de ses dynamiques et enjeux trop souvent minorés. Entretien avec sa directrice.
Voici venue la rentrée littéraire. Avant d’évoquer vos futurs projets, j’aimerais revenir sur l’année passée. J’ai le sentiment qu’elle a représenté une étape pour L’Oiseau Indigo. Par exemple, lors du dernier Salon du livre de Paris, des ouvrages diffusés par votre association étaient disponibles sur de nombreux stands…
C’était notre quatrième présence au Salon du livre, mais la deuxième année où nous avions un stand avec les livres que nous représentons. Nous commençons effectivement à avoir un nombre plus important d’éditeurs en diffusion (vingt-huit maisons d’édition). Beaucoup d’éditeurs et auteurs ont donc été présents à cette occasion. Concernant le fait que des ouvrages ont été visibles sur de nombreux stands (sur le stand Côte d’Ivoire, du Maroc, de la Tunisie, du Liban, du Congo et de Guinée). C’est une première manière d’approcher le réseau qui est en train de se créer autour de L’Oiseau Indigo (…)