Je relaie cette très intéressante réflexion publiée par Maggie Fick au sujet de la maison d’édition nigériane Cassava Republic, tout en mettant en lumière les enjeux de l’édition nigérianne, contestant d’anciens et pas toujours si évidents monopoles des éditeurs du Nord sur les littératures africaines.
Ce bref article débute en rappelant l’avertissement de l’écrivain nigérian Chimamanda Ngozi Adichie au sujet d’une seule et unique voix s’exprimant sur une personne, un pays ou un continent. A partir de là, Maggie Fick évoque le problème parfois soulevé d’une monotonie présente dans la littérature africaine, liée à un monopole du Nord sur cette catégorie littéraire.
L’article aborde alors le contre-exemple de la maison d’édition nigériane Cassava Republic, qui a récemment ouvert une filiale au Royaume Uni. Ce projet permet à la structure dirigée par Bibi Bakare-Yusuf de représenter un fer de lance pour l’édition nigériane nationalement et internationalement, reflet d’un développement ininterrompu du secteur au Nigéria depuis 25 ans. Suit alors la question des difficultés de distribution intra-Afrique, de plus en plus souvent surmontées par des structures continentales comme Cassava Republic. En cela, les formats et expériences numériques contemporains représentent d’importants défis pour l’édition africaine, avec pour perspective l’émergence d’un meilleur équilibre de la production littéraire africaine au niveau international
Lire l’article complet publié par Maggie pour le Financial Times [ici] (accès limité à une seule lecture pour les non-abonnés)
Visiter le site Web de [Cassava Republic]