Illustration : « Edited Library of Congress map of ‘a new and correct map of the world’ from 1702 ». (Crédits : Stuart Rankin, 2014, certains droits réservés)
Huit ans, c’est à peine l’âge d’un enfant, et pourtant, ceux qui connaissent les joies de la parentalité vous le diront : chaque jour est une vie. En 2011, au retour de mes recherches au Cameroun, et alors que je me ressourçais avec mes parents dans les hauteurs de mon pays d’origine, j’ai décidé de lancer ce site internet dans mon coin, sans vraiment savoir où cela me mènerait ensuite. Le temps a passé, et les publications se sont suivies, les unes après les autres, ici et ailleurs. Je n’imaginais alors pas que ce site deviendrait peu à peu une extension de moi-même, une manière de penser et de rendre publiques mes idées, m’aidant à formuler ces dernières et à concevoir mes recherches d’une manière ouverte. Et alors que j’avais initialement du mal à définir mon interface, EditAfrica m’a, pour ainsi dire, naturellement poussé à aller plus loin dans la publication (cette idée de « rendre publique ») de réflexions, d’informations, et de questionnements. EditAfrica, est ainsi devenu peu à peu ma propre voix dans l’univers du livre, et j’ai le sentiment que sans ce site, je n’aurais sans doute pas osé soumettre mes idées à autant de monde. En 2019, il n’est jamais trop tard, je crois pouvoir enfin définir EditAfrica comme une démarche : celle de souhaiter mieux comprendre et voir le monde du livre, à travers une lentille africaine.
Et je peux le dire aujourd’hui, c’est vraiment grâce à ce site que j’ai eu la chance de croiser la route et de partager de précieux moments et des réflexions avec d’inestimables éditeurs, chercheurs, enseignants, libraires, bibliothécaires, journalistes, étudiants, écrivains, et j’en passe. Certains sont devenus des amis. Tous font partie de l’histoire de ce site. Qu’ils trouvent donc ici l’expression de ma plus sincère gratitude pour le temps qu’ils m’ont accordé au fil de ces années.
EditAfrica continue son chemin en 2019.
Gramaci !
Raphaël Thierry