Le Cameroun, zone de non droits d’auteur, n’a jamais eu d’écrivain national. Tous vivent à l’étranger, loin de cette terre hostile qui ignore la valeur de l’écrit et le mérite de ses écrivains.
Dans l’esprit du public (autant qu’il puisse en avoir) et même dans celui de nombreux juristes non spécialisés en droit de la propriété littéraire la contrefaçon c’est un genre de faux c’est le plagiat de ceux qui ne savent écrire mais peuvent reproduire matériellement des œuvres pour en tirer des profits exclusifs.
En réalité la contrefaçon peut consister dans le fait de ne pas payer ses droits à un auteur une violation de ses droits moraux et patrimoniaux donc. C’est écrit noir sur blanc dans toutes les lois sur la propriété intellectuelle. En France comme au Cameroun…
Libérez Enoh
Le Gouvernement camerounais considère les œuvres littéraires et artistiques comme des armes et dans son obsession sécuritaire désarme tous les créateurs les dépouille les met en prison : l’écrivain Enoh Meyomesse a ainsi été chargé du chef improbable et grotesque de détention d’armes. Puis jugé
par un tribunal d’exception : le tribunal militaire rien que ça ! (…)
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Publié par 237Online, le 12 janvier 2014.