Pour le journaliste et écrivain Mohammed Kacimi, la francophonie n’est que le résidu archaïque d’une période coloniale révolue…
Chaque fois que j’entends le mot Francophonie, il me revient à l’esprit cette scène vécue dans les années 80, au festival de Limoges, un conseiller de l’ex-président français François Mitterrand, à la tribune, dévisage un parterre d’auteurs africains, puis, très gaullien, lève les mains au ciel et leur lance :
« Africains, Africaines, la France compte aujourd’hui sur vous pour ensauvager sa langue. »
Dans sa maladresse ou sa naïveté, le conseiller de Mitterrand avait dessiné, à son insu, la véritable géographie de la Francophonie :
« Une réserve naturelle, peuplée de bougnoules et de nègres dont on attend qu’ils épicent, pimentent, et mieux, saillissent la langue de Vaugelas » (…)
[Lire l’intégralité de l’article de Mohamed Kacimi publié par Slate Afrique]
[Ce billet est également publié sur le portail de la revue Africultures]