L’écrivain ivoirien doit tourner la page sombre

Selon Alex Kipré, la Côte d’Ivoire est actuellement le théâtre d’une « Guéguerre écrivains-éditeurs »…
© Fatou Keita (crédits Olivier Barlet)

Alex Kipre : « Nombreux sont ceux qui imputent leurs insuccès et l’indifférence du lectorat, à leurs éditeurs qu’ils accusent de tous les maux : malversations, pirateries, opacité dans la gestion.

On en arrive à pointer du doigt, au mépris de la gérontocratie si chère à l’Afrique, l’ancêtre de l’édition, les Nei-Ceda qui participent de la fusion des Ceda créés en 1961 et Nei en 1992, elle-même née des cendres des Nea créées en 1972 par Sédar Senghor. C’est d’abord Désiré Anghoura, auteur à l’époque assez moyennement connu qui a osé traîner devant les tribunaux en 2010, le meilleur éditeur de Côte d’Ivoire. Mais l’éditeur ayant hébergé puis transformé en livres, mots, phrases, idées éparses de feu Aké Loba, Jean-Marie Adiaffi, Bernard Dadié, Maurice Bandaman, Véronique Tadjo, tous les 5 Grand prix littéraire d’Afrique noire du pays, comprend assez mal cette accusation « d’auteurs au biberon ». Surtout qu’elle a aussi porté en livre, les idées de l’immense Zadi Zaourou (1938-2011), de Bernard Kokelas (1933-2009), de Joseph Koffi Goh (…) »

[Lire l’intégralité de l’article d’Alex Kipré publié dans Fraternité Matin]

[Ce billet est également publié sur le portail de la revue Africultures]

 

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