Du 25 au 29 avril derniers, le Salon international du livre et de la presse de Genève hébergeait « le 9ème salon africain du livre » sur le thème « Afrique, on va où là ? ».
Le Salon africain décerne, chaque année depuis 2004, le prix littéraire « Ahmadou Kourouma ». Ce prix « récompense un ouvrage, essai ou fiction, consacré à l’Afrique noire, et dont l’esprit d’indépendance, de lucidité et de clairvoyance s’inscrit dans le droit fil de l’héritage légué par Ahmadou Kourouma ».
Patronné par la Direction du Développement et de la Coopération (DDC, Suisse), le Prix Ahmadou Kourouma est né de l’initiative conjointe de Jacques Chevrier, professeur émérite à la Sorbonne, de Jean-Louis Gouraud, ancien directeur de Jeune Afrique et de Pierre-Marcel Favre, président du Salon international du livre et de la presse de Genève.
Scholastique Mukasonga (Rwanda) est la lauréate 2012, pour son roman Notre-Dame du Nil (Gallimard).
L’écrivaine avait déjà reçu le Prix Renaissance de la Nouvelle en 2011, pour son roman L’Iguifou : Nouvelles rwandaises (Gallimard).
La liste des précédents Prix Ahmadou Kourouma :
2011 : Emmanuel Dongala, Photo de groupe au bord du fleuve (Actes Sud) ;
2010 : Florent Couao-Zotti, Si la cour du mouton est sale, ce n’est pas au porc de le dire (Le Serpent à plumes) ;
2009 : Kossi Efoui, Solo d’un revenant (Seuil) ;
2008 : Nimrod, Le Bal des princes (Actes Sud) ;
2007 : Sami Tchak, Le paradis des chiots (Mercure de France) ;
2006 : Koffi Kwahulé, Babyface (Gallimard) ;
2005 : Tanella Boni, Matins de couvre-feu (Le Serpent à plumes) ;
2004 : Esther Mujawayo, Souad Belhaddad, Survivantes, Rwanda 10 ans après (L’Aube) ;
D’après un billet publié sur le site Web prixlitteraires.net (France).
Ce billet est également publié sur le portail Web de la revue Africultures (en lien).