01/05/2012 : « Éclatante prestation du Maroc au Salon du livre et de la presse de Genève »
Le quotidien marocain Libération revient sur la prestation du Maroc, invité d’honneur du 26ème édition du Salon international du livre et de la presse de Genève (25 au 29 avril 2012).
Selon le Commissaire général du pavillon « Maroc », Mustapha Alaoui, « [t]ous les objectifs escomptés à travers cette manifestation […], [n]ous sommes parvenus à montrer un Maroc véritablement décomplexé, un Maroc qui peut parler des droits de l’Homme, de la justice transitionnelle, des instruments de bonne gouvernance, de la diaspora mais aussi de la littérature, des arts, du cinéma et du patrimoine ».
« Nous avons voulu montrer un Maroc en mouvement, dans sa dynamique, sans langue de bois, dans sa normalité, avec ses crêtes et ses creux, mais qui progresse, qui corrige et qui avance » a-t-il ajouté.
M. Mustapha Alaoui a également expliqué « que cette manifestation a révélé au public de jeunes talents, notamment de la diaspora marocaine, très présents, très courtisés, apportant une fraîcheur et une fougue à ravir, mais aussi une qualité des débats […] ».
L’article rappelle que « la scénographie éclatée sur cinq espaces du pavillon marocain, ceinturant le salon » mettait en valeur « l’artisanat à travers des pièces provenant de plusieurs musées nationaux ». Les visiteurs « ont pu également découvrir tout ce qui est produit en termes d’écriture et d’édition d’art », sans oublier la cuisine marocaine.
Le Commissaire général du Pavillon Maroc a enfin souligné « l’apport des fondations Bank Al Maghrib, ONA, la Société Générale, le ministère de la Culture, l’ambassade du Royaume à Berne ainsi que l’appui et la collaboration du CNDH, du CCME, de l’IRCAM, l’ICPC ».
Une participation qui permet de se projeter dans l’avenir, selon M. Alaoui : « Quand on médite sur les expositions montées à Genève, nous avons là de quoi faire des expositions itinérantes sur les dix années à venir. Ce sont des richesses souvent entassées dans des entrepôts ou des réserves alors qu’une œuvre n’a de valeur que si elle est exposée, si elle est vue par le public », a-t-il conclu.
D’après un article publié le 1er mai 2012 dans le quotidien Libération (Maroc).
Ce billet est également publié sur le portail Web de la revue Africultures (en lien).