Une Rentrée littéraire du Mali au présent

18/02/2012 : « 3è Rentrée littéraire : Au cœur de l’actualité »

Extraits :

« Élections présidentielles 2012 ; Littérature et politique, la parole féminine dans la littérature africaine ; la crise mondiale vue de l’Afrique ; le Printemps arabe et l’Afrique et enfin la sécurité : nouveau talon d’Achille d’une Afrique terre d’hospitalité, Ibn Batouta aurait-il pu arriver jusqu’au Mali … ? : l’éventail est large des thèmes qui sont débattus depuis mercredi par les écrivains à l’occasion de la 3è édition de la Rentrée littéraire ».

[…]

« Quant à la question de l’écriture, il ne faut pas l’occulter. Contrairement aux apparences, l’écrivain ne bouscule pas les usages pour le simple plaisir. En se démarquant de la norme grammaticale ou de la langue quotidienne, il rehausse l’éclat du français par des tournures et des formules qui frappent l’imagination et s’incrustent durablement dans l’esprit. Plus qu’un artifice littéraire, c’est une exigence de l’écriture, celle de mettre en adéquation la conscience linguistique et la conscience culturelle, a analysé Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé. Les remarques de Massa Makan Diabaté sont pertinentes, de ce point de vue, je le cite : « Pour ce qui est de la syntaxe, je crois qu’un Africain ne doit pas se soucier d’écrire une langue parfaite. Il doit apporter l’expérience africaine de la langue française aux Français. Sur ce point-là, je voudrais que nous soyons très clairs. Il ne s’agit pas d’écrire une langue parfaite du point de vue de la syntaxe, mais d’apporter une expérience nouvelle : il faut casser le français, pour y introduire notre propre sensibilité, notre culture, la façon dont nous vivons ».

Lire la suite de l’article de Youssouf Doumbia publié dans le quotidien L’Essor (Mali)…

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